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Ayous du Cameroun ou Wawa du Ghana possèdent de nombreuses variantes comme le samba de la Côte d’Ivoire et l’Obéché du Nigéria.
Cet arbre peut atteindre 45 à 55 m avec un diamètre de 1 à 1.5 m. L’aubier et le bois parfait se distinguent à peine car ils sont tous deux blancs crème. La présence de mulots, des piqûres jusqu’à 1 cm de large, est caractéristique pour l’Ayous/Wawa.
Le duramen est pâle et non distinct de l’aubier. L’Ayous est d’un blanc un peu plus uniforme (avec parfois des vaisseaux bruns ou gris) que le Wawa, et présente un grain relativement plus serré. Le Wawa tend davantage vers le gris et présente une variété de couleurs plus marquée. Le bois présente un fil droit à contrefil. Une figure légèrement rubanée apparaît sur quartier. Le grain est moyennement grossier à grossier.
Le duramen (et l’aubier) n’est pas durable. Un traitement préventif est fortement conseillé.
L’Ayous sèche facilement et présente peu de risques de fissures ou de déformations. En vue d’éviter le bleuissement, il est conseillé d’empiler le bois immédiatement après le sciage sur des lattes.
L’Ayous est facile à usiner.
La finition de l’Ayous/Wawa est aisée. Des outils bien affûtés garantissent une surface lisse. Le clouage et le vissage sont aisés, mais la tenue est réduite. Le collage est aisé.
menuiserie légère, portes intérieures, sauna (surtout l’Ayous), cadres et moulures (surtout l’Ayous), contre-plaqué, carrosserie, placage.
300 à 500 kg/m³
La plus part des Chênes poussent dans les régions tempérées de l’hémisphère nord. Mais il y a de par le monde des centaines d’autres espèces. Le nom « Chêne » peut seulement être utilisé pour les arbres appartenant au genre Quercus. Si l’on parle du Chêne, sans plus, il s’agit du bois provenant d’Europe.
Le Chêne blanc d’Europe est brun clair à brun jaune. Le Chêne rouge est brun clair à brun rose. Dans les deux cas, le duramen est clairement distinct de l’aubier, de teinte plus claire. Le fil, normalement droit, est souvent irrégulier voire tranché. Il peut présenter une figure maillée du fait de ses larges rayons, et son grain est assez grossier.
Le Chêne rouge a des vaisseaux ouverts, des cernes de croissance plus larges et une figure moins fine que le Chêne blanc. Le Chêne rouge est moins durable que le Chêne blanc, mais il se laisse mieux imprégner. Le Chêne a une révolution de 120 à 250 ans. En Europe, ce n’est qu’après 150 ans que le tronc présente un diamètre de ±60 cm. Les Chênes européens sont débités généralement sur quartier. Ils tiennent davantage compte de l’utilisation. Les grandes dimensions sont de plus en plus difficiles à obtenir.
Le Chêne d’Europe sont moyennement durables à durables (classe de durabilité naturelle II/III).
Ce bois sèche très lentement. Si le Chêne est porté en une fois de l’état mouillé à sec, il risque de présenter des déformations, des fentes et gerces. Le séchage en deux étapes offre de bons résultats. Après le sciage, le bois est ensuite séché à l’air libre pendant près de 6 mois, jusqu’à obtenir un taux d’humidité de 35-40 %. Il importe de veiller à ne pas mettre le bois en plein soleil et à le protéger contre le vent trop sec ou trop fort. Le bois peut ensuite sécher soit en séchoir jusqu’à obtenir le taux d’humidité requis ou rester à l’air pour continuer un séchage plus lent. Le Chêne bien séché est relativement stable.
Le Chêne reste l’une des essences les plus prisées au monde et se laisse bien usiner. Lors du tournage du Chêne à l’état sec, les outils se désaffûtent vite. Le Chêne se laisse facilement cintrer à la vapeur chaude.
Facile à coller, teinter et peindre. Le Chêne d’Europe peut être fumé ou mordancé, ce qui lui donne une apparence ancienne. Le Chêne a tendance à se fissurer : un perforage est donc conseillé avant le vissage ou le clouage. Les tanins du Chêne peuvent lui donner une décoloration bleu-noir aux endroits en contact avec les matériaux ferreux et une décoloration brun clair aux endroits en contact avec le cuivre ou le laiton. Il est dès lors conseillé d’utiliser des moyens d’assemblage en acier inoxydable.
Le Chêne convient particulièrement bien au placage tranché et au parquet. Pour une utilisation en extérieur il est conseillé de prévoir un traitement pour prévenir des rejets de tanin. Il convient également pour : portes intérieures, meubles, aménagements intérieurs, plinthes et moulures, escaliers intérieurs, portes extérieures, menuiseries extérieures, bardages, bois de construction (poutres, solives, chevrons), constructions hydrauliques.
740 kg/m³
l’Epicéa est un résineux de 40 m de hauteur moyenne, de diamètre de 0.60 à 1.20 m, originaire des régions froides d’Europe. Les producteurs en sont la France, l’Allemagne, les pays nordiques tels que la Suède, le Finlande, les pays d’Europe de l’est tels que la Russie, la Pologne, etc. Par abus de langage, il est connu sous le non de sapin blanc du nord ou faux sapin. Dans le français courant, l’Epicéa est souvent confondu avec le sapin. Les sciages sont classés selon leur aspect. Les règles de classement varient en fonction de l’origine du bois.
Le bois d’Epicéa est très clair, blanchâtre à crème. L’aubier est indistinct. Les cernes sont apparents, circulaires et de largeurs homogènes. Des arcs rougeâtres trahissent parfois la présence de bois de compression. Le grain est fin sauf dans les bois de plaine à croissance rapide. L’Epicéa présente un fil très droit.
L’Epicéa est faiblement durable, sensible au bleuissement, à l’échauffure, à la pourriture et aux attaques d’insectes, particulièrement du capricorne. Il nécessite un traitement surtout en extérieur (traitement en autoclave par exemple) et en ambiance semi-abrité (par trempage) comme les charpentes et bois de construction. Ce bois se laisse difficilement imprégner. L’eau pénètre donc moins vite dans la structure du bois, ce qui retarde les risques d’altérations fongiques
Le séchage est rapide et facile. Un empilage rapide après le sciage, permet un ressuyage efficace et limite les risques de bleuissement et d’échauffure.
L’usinage ainsi que le collage sont aisés. Quelques arrachements peuvent toutefois se produire si le fil est incliné ou à proximité des nœuds. L’Epicéa est facile à scier.
L’Epicéa a tendance à se fendre lors du clouage et du vissage
La finition donne de bons résultats pour autant que le bois soit suffisamment sec.
charpentes et structures (massives, industrialisées ou lamellées-collées), aménagements intérieurs (huisseries, bardages, moulures, volets), parquet, poteaux électriques, perches, étais, panneaux, papier, meubles, coffrage, emballage, palettes, boissellerie, lutherie (table d’harmonie pour violons, guitares, pianos, harpes), construction aéronautique.
450 kg/m³
L’Erable d’Europe appartient à la famille des Aceraceae et provient d’Europe occidentale et centrale
L’Erable Sycomore peut atteindre 35 m. c’est un arbre à croissance rapide les premières années. De couleur blanc crème (voir brillant). Le fil généralement droit, peut parfois être ondé et produire un bel effet moiré.
Le bois parfait et l’aubier peu distinct ne sont pas durables
L’usinage de l’Erable Sycomore ne pose aucun problème. Le séchage doit s’effectuer immédiatement après l’abattage pour éviter que le bois ne bleuisse.
La finition de l’Erable d’Europe est bonne.
Parquet, meubles, placage, instruments de musique (surtout l’Erable flammé), boissellerie, tournerie.
600 kg/m³
Le Frêne croît dans les plaines et les montagnes moyennes de toute l’Europe occidentale et centrale. Il prospère aussi en Amérique du nord et au Japon.
Le Frêne commun est un grand arbre de 25 à 40 m, avec un tronc droit et une cime plutôt arrondie. Il peut parfois mesurer plus de quarante mètres
Le Frêne européen est un bois clair, blanc crème à marron pâle, avec parfois un cœur marron foncé (vendu sous le nom de Frêne olivé) qui apparait souvent dans les gros sujets plus âgés, sans en altérer les propriétés mécaniques. Une fois sec, il a tendance à jaunir, voire à brunir. L’aubier n’est pas distinct. Le fil est généralement droit et régulier.
Le Frêne n’est pas durable. Il est sensible à l’échauffement et l’aubier est sensible aux attaques de Lyctus.
Le Frêne doit être séché avec précaution, à cause de l’important retrait linéaire et les risques de décoloration et déformations éventuelles à de trop hautes températures.
Le Frêne s’usine sans difficulté. Le rabotage et le ponçage sont faciles. Le tranchage aisé, moyennant un traitement hygrothermique préalable en fait un beau bois de placage. C’est un des meilleurs bois de cintrage. Il présente aussi souvent un fil parfaitement droit, sans nœuds ni fentes. Le collage ne pose aucun problème. Il est conseillé de prépercer le bois dur avant le clouage et le vissage.
Le Frêne se teinte bien et constitue un bon support pour les vernis qui permettent ainsi de bien conserver sa teinte claire.
Manches d’outils, échelles, chevilles, membrures d’embarcation légères, placage, meubles, lambris, escaliers, parquet, menuiserie intérieure.
700 kg/m³
Le Hêtre croît idéalement sur des sols argileux, suffisamment humides et de préférence riches en humus et en calcaire. On le trouve surtout sur le continent européen. Le Hêtre fait partie des essences dominantes de plusieurs pays européens En France, il est présent, plus ou moins abondamment, sur l'ensemble du territoire.
La plupart des Hêtres abattus présentent un diamètre d’environ 0,60 à 1,20 m. Leur hauteur avoisine en moyenne les 40 m.
avec un petit aubier peu différencié, le Hêtre présente peu de variation de couleur. Le bois frais de sciage est blanchâtre à brun très clair. Sous l’effet de la lumière et de l’air, il devient plus foncé jusqu’à brun jaune clair. Le Hêtre étuvé a une teinte nettement plus rose. Le Hêtre a un grain fin. Il a une structure homogène et une figure peu marquée. Il est vaguement flammé sur la dosse.
Le Hêtre n’est pas durable et est sensible aux insectes xylophages et aux champignons. Il est conseillé de débiter rapidement le bois fraîchement coupé pour éviter les insectes et les taches diverses.
Le Hêtre sèche généralement vite, mais avec un risque élevé de fissures et de déformations en raison d’un retrait important. Le Hêtre sera donc d’abord séché à l’air libre avant de passer au séchoir. L’étuvage donne au Hêtre une teinte rosâtre et atténue les différences de teinte qui apparaissent parfois. Cela rend, en outre, le bois plus élastique, et facilite le cintrage. Ce procédé neutralise également les tensions et réduit le risque de déformations et de fentes.
Le Hêtre se laisse facilement usiner. La provenance des bois est importante. Les bois de France, Europe centrale et de l’Est sont plus doux et plus facile à usiner que le bois plus dur et nerveux des régions nordiques. Utilisez des outils bien affûtés, car le frottement de la scie peut faire apparaître des brûlures plus sombres. Le Hêtre étuvé est facile à dérouler pour la fabrication de placage ou de contre-plaqué. Le placage ainsi obtenu présente une figure légèrement ondulée. Le placage peut également être obtenu par tranchage de Hêtre blanc non étuvé. Il est conseillé de préforer le bois en cas de clouage ou de vissage.
Le collage, le vernissage, le polissage ou l’application d’une couche de finition ne posent aucun problème. Attention le Hêtre n’absorbe toutefois pas de manière homogène
parquet et plancher (à trafic intense) pour salles de sport, placage déroulé et contre-plaqué pour aménagement intérieur, escaliers, chaises et autres meubles d’assise (tant les parties visibles que non visibles), piètements et dessous de table (parfois des plateaux de table), sommiers en lattes, meubles, jouets, jeux de construction, boissellerie, tournerie, ustensiles ménagers, cure-dents, brosserie, matériel scolaire, lattes, plumiers, gadgets décoratifs.
670 à 740 kg/m³
Connu sous le nom d’Ipé, mais portant de nombreux autres noms dans ses différents pays d’origine, ce grand arbre provient des forêts tropicales d’Amérique du Sud et centrale.
L’Ipé atteint une hauteur moyenne de 30 à 40 mètres, peu dépasser les 45 m. Le diamètre de son tronc varie de 60 à 100 cm. Le tronc est droit, cylindrique présente parfois des contreforts.
Recouvrant une telle variété d’espèces, il ne faut pas s’étonner des différences de couleur qui sont normalement brun chocolat, parfois légèrement brun jaune verdâtre et présente souvent des zones rubanées claires ou foncées ainsi qu’un veinage rayé irrégulier. L’aubier est gris jaunâtre. L’Ipé présente un fil droit, parfois du contrefil.
De classe de durabilité naturelle I, l’Ipé sans son aubier est très durable
L’Ipé sèche bien avec peu de risques de déformations et reste très stable.
L’Ipé est un bois dur et présente parfois du contrefil, aussi il peut être difficile à usiner. L’usinage libère des poussières fines. Une bonne aspiration est donc conseillée. Sa forte densité émousse les outils rapidement et insite à prévoir un pré-perçage.
La finition de la surface du bois est bonne. Sa bonne résistance permet une utilisation sans produit de finition. Il n’est pas très prisé pour un usage décoratif.
Constructions extérieures, bardages, mobilier de jardin, escaliers extérieurs, terrasses, platelage des piscines, parquet, construction naval et hydraulique, tournerie et sculpture.
1 040 kg/m³
Iroko provient des parties humides des forêts d’Afrique occidentale, de Gambie au Ghana et du Sénégal jusqu’au Mozambique, où les forêts au feuillage caduc sont plus courantes.
L’Iroko est un arbre qui s’élève à 50 m de haut et son diamètre est de 2.5 m, il présente en général une bonne régénération naturelle.
De couleur brun doré, fonce lorsqu’il est exposé à l’air jusqu’à obtenir une teinte brun foncé. L’aubier, d’un blanc jaunâtre se distingue nettement. La structure du bois est assez régulière avec un grain moyennement fin. L’Iroko présente un fil droit à contrefil et, exceptionnellement, un fil ondulé. Le parenchyme autour des vaisseaux fait apparaître des traces distinctes, de teinte claire, surtout sur dosse, ce qui donne au bois une figure typique de teinte claire, rubanée ou en zigzag. Les cernes de croissance sont également bien visibles.
Bois hors aubier durable à très durable (classe de durabilité naturelle I-II). L’Iroko résiste aussi très bien aux acides et aux bases.
Les lattes d’empilage laissent souvent des marques sombres. Le séchage – accéléré ou à l’air libre - est assez rapide. Il existe cependant des risques de fissures et de déformations, surtout pour le bois à contrefil.
L’Iroko se laisse bien travailler, tant manuellement que machinalement. Dans les fentes de cœur, des concrétions calcaires, de teinte blanche et de dimensions variées, peuvent avoir un effet désaffûtant sur les outils. Lors de l’usinage, il est conseillé de prévoir un système d’aspiration efficace, car la fine poussière et la sciure de l’Iroko peuvent causer des réactions allergiques chez les personnes sensibles.
L’Iroko est souvent utilisé sans finition pour des utilisations extérieures telles que bardages, terrasses, treillage. Il grisonne, ce qui lui donne un effet naturel. Il est conseillé de tester les produits de finitions avant leur application définitive. Ceux-ci peuvent causer des taches. Dans certain cas, il est préconisé de nettoyer L’Iroko avec en produit de type white spirit avant l’application d’une finition à base de solvant
Le clouage et le vissage et le collage ne posent aucun problème. Le contact avec le fer provoque cependant de la corrosion. Il est donc conseillé d’utiliser des matériaux de fixation en acier inoxydable.
Constructions extérieures, menuiserie extérieure, bardages, intervient dans la construction de ponts, traverse de chemin de fer, terrasses, mobilier de jardin, constructions navales, fonds de conteneurs, tournerie, placage, aménagements intérieurs comme le parquet et les escaliers .
600 à 750 kg/m³
Le Merisier européen est une espèce qui appartient à la famille des Rosacées.
Cette dernière atteint une hauteur de 18 à 24 m pour un diamètre de 0.60 m. un fil généralement droit et un grain fin le Merisier est de couleur brun rose avec un aubier distinct.
Ce bois est moyennement durable et sensible aux attaques des petites vrillettes
Le séchage est normal avec des risques de déformations et de collapse.
Le Merisier est facile à usiner.
La finition du Merisier est aisée. Les aménagements intérieurs et les meubles exigent une préservation.
Aménagements intérieurs, parquets, escaliers, portes intérieures, meubles, placage, petits objets, ébénisterie.
600 kg/m³
Le Noyer d’Amérique appartient à la famille des Juglandacées et provient de l’Est des Etats-Unis.
Le Noyer d’Amérique ou Noyer noir peut dans des conditions très favorables atteindre 30 à 45 m avec un diamètre de 1.20 à 1.80 m.
Avec un aubier presque blanc distinct du bois parfait d’une couleur brun, brun violet veiné, voir violacé.
Ce bois moyennement durable peut être utilisé sans traitement en intérieur après avoir été expurgé de son aubier vulnérable aux lyctus.
Le séchage est relativement lent.
Le Noyer d’Amérique est facile à usiner.
le Noyer se teint et se ponce facilement. Sa finition est bonne.
Aménagements intérieurs, parquet, escalier, crosse de fusil, ébénisterie, tranchage.
650 kg/m³
Le Noyer d’Europe comme son cousin américain appartient à la famille des Juglandacées et provient d’Europe centrale et méridionale.
Plus petit que son homologue nord américain il peut atteindre dans des conditions favorable des hauteurs de 20 m. Son diamètre moyen est de 0.40 à 0.90m.
Sa couleur marron gris avec des veines foncées est normalement distinct de l’aubier blanchâtre. Ce veinage très prononcé offre souvent des différences intéressantes par rapport au bois de fil.
Son aubier exclu le Noyer est moyennement durable. Le traitement peut s’avéré nécessaire pour certaines utilisations.
Le séchage est relativement lent.
Le Noyer d’Europe est facile à usiner.
La finition du Noyer d’Europe est bonne.
Aménagements intérieurs, parquet, escalier, crosse de fusil, ébénisterie, tranchage, placages décoratifs issus des fourches ou des loupes, habillage des voitures de luxe.
650 kg/m³
le Padouk provient d’Afrique centrale et occidentale. Cet arbre solitaire croît dans la forêt tropicale humide. L’aire de croissance optimale se situe au Gabon et au Cameroun.
Les arbres atteignent une hauteur de 40 à 50 mètres. Les gros contreforts qui se développent sur son fût divisé, sont typiques du Padouk.
Rouge corail au débit, il se décolore rapidement sous l’effet de la lumière et devient alors brun à brun violacé une fois oxydé par l’air s’il reste sans finition. Il est parfois utilisé comme colorant. L’aubier se distingue nettement avec une teinte crème. La teinte du duramen peut varier en fonction de la localisation. Le grain est moyen. Le bois présente parfois un contrefil. Mais il montre généralement une structure assez uniforme.
Le duramen du Padouk d’Afrique est très durable (classe de durabilité naturelle I).
Le séchage doit être effectué avec précaution pour éviter les fentes, de ce bois assez dur, mais il présente peu de risques de déformation.
Le Padouk d’Afrique s’usine aisément. La poussière du Padouk est irritante. Il est donc conseillé d’utiliser un bon système d’aspiration. Un pré-forage est également utile.
Un dégraissage préalable à l’alcool donne généralement de bons résultats sur ce bois ou certaine finitions peuvent poser problèmes. Ces problèmes peuvent être évités en utilisant des produits à base d’eau. La décoloration rapide à la lumière, implique que la finition doit être appliquée au plus tôt.
Menuiserie extérieure (portes, fenêtres…), bardages, mobilier de jardin, terrasses, aménagements intérieurs, moulures, parquets, placage, sculptures sur bois, tournerie, instruments de musique (orgues, pianos…).
640 à 800 kg/m³
L’aire de croissance principale du Pin d’Orégon se situe sur la côte pacifique de l’Amérique du nord, de la Colombie-Britannique au Nouveau-Mexique en passant par l’état de Washington, l’Orégon et le Wyoming. On en trouve en France et en Europe sous le non de Pin douglas.
le Pin d’Orégon poussant aux états unis et au canada atteigne parfois plus de 90 m, avec en moyenne des hauteurs entre 45 à 60 m, pour un diamètre de 1 à 1.70 m. le fût net de branches sur une très grande partie offre une proportion élevé de bois sans nœud ni défaut.
Ce bois d’une couleur rose saumon à brun rougeâtre, vire au rouge sous l’influence de la lumière. L’aubier est légèrement plus clair. Le bois présente généralement un fil droit et un grain mi-fin
Moyennement durable le Pin d’Orégon est sensible à l’attaque des termites. Le bois résiste bien aux acides faibles et aux matières alcalines. Utilisé pour des menuiseries extérieures il n’exige en principe aucun traitement de préservation, à condition que l’aubier ait été parfaitement éliminé.
L’Orégon sèche facilement et se déforme peu. Il est toutefois conseillé de laisser sécher le bois plus lentement que les autres résineux pour éviter les fentes.
Ce bois se travaille facilement. Toutefois des outils bien affutés sont nécessaire car il a un effet désaffûtant modéré et des portions plus résineuses du bois peuvent encrasser les outils.
L’Orégon se colle aisément avec tous types de colles courantes.
Pour les charpentes, un traitement préventif de préservation est nécessaire. Il est conseillé de dégraisser les surfaces avant la finition. Le sablage ou le brossage offrent d’excellents résultats. Un traitement peut permettre d’éviter le bleuissement.
Fendif dans certains cas il conseillé de pré-percer le bois. Le bois peut exercer un effet corrosif et décolorant sur certains métaux, surtout en ambiance humide, Il est dès lors conseillé d’utiliser des matériaux de fixation en acier inoxydable.
Structures portantes, menuiserie extérieure comme le bardage ; les portes et fenêtres, parquets, débordements de toitures, marches d’escalier, meubles (placage tranché et bois massif), échelles, engins de gymnastique, fûts chimiques, outils, mâts de bateaux.
550 kg/m³
Le Sapelli provient de la forêt tropicale humide de presque tous les pays d’Afrique centrale et occidentale (dont la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigéria, le Cameroun, la République centrafricaine, le RD du Congo, le Congo-Brazzaville).
Ces arbres atteignent une hauteur de 40 à 60 mètres et un diamètre de 70 à 120 cm. Le tronc droit, cylindrique et dénué de branches peut atteindre 25 mètres. De petits contreforts sont fréquents au pied du tronc.
Le bois parfait du Sapelli est de couleur brun rougeâtre, souvent avec un reflet doré. L’aubier étroit est gris rosâtre. Le contrefil resserré caractéristique de cette essence est parfois irrégulier. Il dessine des rayures, claires et sombres, étroites et prononcées, donnant un effet rubané typique. Il peut produire de beaux motifs moirés en fonction du débit.
Exclu l’aubier, le Sapelli est moyennement durable.
Le séchage assez rapide doit être effectué avec soin, car il tend fortement à se déformer. Il est préférable de laisser reposer le bois avant de l’usiner pour diminuer les risques de déformation.
Le Sapelli est facile à usiner. Il est toutefois conseillé de tenir compte du contrefil lors de l’usinage.
La finition du Sapelli est bonne. Les divers assemblages ne posent pas de problèmes particuliers.
Parquet et plancher, aménagement intérieur, menuiserie extérieure (portes, fenêtres), lambris, portes intérieures, escaliers, meubles, construction navale, tournerie, placages tranché.
600 à 700 kg/m³
Sipo de la famille des Méliacées ce situe dans la forêt tropicale humide d’Afrique occidentale et centrale (tels que la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigeria, le Cameroun, la République centrafricaine, la RD du Congo, le Congo-Brazzaville).
L’arbre de grande taille mesurant entre 45 à 60 mètres de hauteur. Il présente un diamètre entre 70 et 130 centimètres atteignant parfois plus de 2.00 m.
Le duramen du Sipo a une teinte homogène rose à rouge brunâtre suivant les régions, avec un fil plutôt irrégulier et un contrefil nettement moins prononcés que dans le cas du Sapelli. Il plus stable que ce dernier. L’aubier très petit est distinct. Le Sipo présente parfois une figure flammée. Le grain est moyen.
Le bois parfait est moyennement durable à durable.
Le séchage doit être effectué avec précaution. Comme souvent, Il est conseillé d’attendre entre le séchage et l’usinage pour réduire les déformations.
Le Sipo est un bois facile à usiner sans précautions particulières.
Après l’application d’un bouche-pore, le bois prend bien la teinture et se ponce parfaitement. Le Sipo en règle générale se prête bien à toutes les finitions.
Menuiserie intérieur extérieure (portes, escalier et fenêtres) ; parquets et planchers, lambris, meubles, construction navale, tournerie, placage tranché et déroulé.
550 à 680 kg/m³
Le Tectona Grandis communément appelé Teck appartient à la famille des Verbénacées. Il grandit dans les forêts de Birmanie, d’Inde, d’Indonésie, du Laos et du nord de la Thaïlande. Des plantations ont été introduites en Afrique, en Amérique centrale et du Sud. Mais la situation générale est moins favorable au bon développement de l’arbre et ils ne gardent pas les caractéristiques exceptionnelles du Teck de Birmanie.
Pouvant atteindre 40 à 45 m de hauteur le Teck mesure généralement une dizaine de mètres pour un diamètre de plus ou moins 1.00 m. Sa stabilité en fait un bois très prisé pour les utilisations dans les conditions climatiques variables (en milieu maritime particulièrement).
Après rabotage, un patchwork de teintes marquées peut apparaître, allant de brun à orange, en passant par brun clair. Après exposition à la lumière, le Teck prend une teinte brune homogène.
Le Teck en provenance des forêts naturelles est très durable, ce qui n’est pas le cas des arbres issus des plantations qui sont notablement moins durable.
Après un séchage lent à l’air, le Teck ne réabsorbe plus l’humidité.
Ce bois gras s’usine facilement. Peu nerveux, il contient des matières calcaires. Il est donc conseillé d’utiliser les outils en acier renforcé.
Même si il ne nécessite pas de traitement de préservation particulier, une huile spéciale pour Teck prévient de la décoloration grisâtre et permet de garder la brillance du bois. L’application de tous autres produits impose un dégraissage préalable.Les fixations diverses se font sans problèmes particuliers. Ce bois n’oxydant pas le métal en atmosphère normale.
Aménagement portuaire, menuiserie extérieure, bardage, escaliers, meubles (de jardin), aménagements extérieurs et intérieurs, parquet, construction navale.
600-700 kg/m³
Le Wengé de la famille des leguminosae provient d’Afrique centrale et occidentale : Congo, Gabon et Congo-Brazzaville. Ne pas confondre avec le Panga-panga une espèce proche qui vient du Mozambique.
Le Wengé est un arbre de 20 à 30 mètres de hauteur avec un diamètre de 050 m à 1.00m environ.
Le bois parfait de couleur brun foncé à noir peut en outre être strié de rayure plus clair parfois jaunâtre est très distinct de la partie aubieuse blanchâtre. Cette alternance peut faire apparaître une très belle figure flammée. Sont fil est droit avec un grain grossier. Les troncs peuvent présenter de grosses piqures (+/- 5 mm de diamètre) de ‘mulots’, des insectes qui attaquent le bois sur pied creusant des galeries de plusieurs centimètres.
Le duramen est durable.
Le séchage très lent du Wengé nécessite beaucoup de soin pour éviter l’apparition de gerces. Il ne présente aucun risque de dégradations s’il est bien effectué.
Ce bois dur est moyennement facile à usiner, des problèmes de collage et de finition peuvent survenir. La poussière qui se dégage de l’usinage est irritante. Un préforage est également indiqué.
Le bois sans protection peut changer de couleur sous l’influence de la lumière. Très dur il est réfractaire aux traitements mais résiste naturellement bien à l’abrasion.
Aménagements intérieurs, parquets, tournerie et marqueterie, placage, diverses menuiseries extérieures.
800 à 950 kg/m³
Western Red Cédar appartient à la famille des Cupressacées. Ce résineux pousse à l’ouest de l’amérique du nord de l’Alaska à la Californie en allant jusqu’au nord est des Montagnes Rocheuses.
Dans des conditions favorables, le Western Red Cédar atteint une hauteur supérieure à 70 mètres et un diamètre de 4 mètres pour les plus anciens sujets. Dans des circonstances sont moins favorables, la hauteur moyenne est de 25 à 40 mètres et le diamètre de 1,5 à 2,5 mètres.
Sa couleur striée offre de riches variations, du brun jaune clair, en passant par le brun rose et le saumon, au brun chocolat. La lumière atténuant quelque peu ces différences. Son aubier de +/- 2cm est presque blanc.
Le duramen est de classe 2 durable. Résiste bien à l’attaque des champignons.
Le Western Red Cédar sèche facilement et présente peu de risques de déformations.
Ce bois est très facile à usiner. La poussière fine et odorante peut parfois être irritante. Il n’est pas nécessaire d’exercer de forte pression pour travailler ce bois, surtout pour le rabotage et le fraisage. Le non-respect de ces prescriptions peut donner au bois une surface cannelée irrégulière. Préférer des outils propres et bien affuté pour éviter tous marquages sur les faces.
Le Western Red Cédar est facile à clouer, même si il a une tendance à la fente. L’acidité du bois attaque les métaux et provoque des taches, il est préférable d’utiliser des fixations inox.
Le Red Cedar sec se laisse parfaitement traiter. La finition est également aisée. Durable de classe II, Il est souvent utilisé en extérieur sans traitement de finition. Le bois prend alors un magnifique éclat satiné et grisonne pour présenter une teinte gris argenté. Un traitement peu permettre d’éviter cette décoloration grisâtre surtout en atmosphère polluée.
Bardages, bardeaux, shingles et shakes, pergolas, serres et abris, structures légères, menuiseries décoratives.
370 kg/m³